Montfort tire son nom du latin Mons Fortis (colline fortifiée), l’ancienne cité des comtes de Provence, du XIIe siècle

Vieux village du moyen-Var, admirablement exposé dans un cadre de vieille Provence encore intacte, Montfort-sur-Argens se situe à 10 kms au nord de Brignoles, entre les Gorges du Verdon et le littoral.

Caractérisé par une vaste plaine au sol profond, orientée est-ouest et arrosée par l’Argens, elle est située dans la dépression la plus étendue formée par ce fleuve à l’intérieur des terres.

Une vallée caillouteuse rejoint au nord-est le territoire de Cotignac, alors qu’un massif formant un plateau et découpé par des ravinements accidentés occupe la partie nord-ouest.

Le climat très salubre, est tout particulièrement recommandé pour les enfants et tous ceux qui ont besoin d’une cure d’air, de repos et de détente. Montfort-sur-Argens bénéficie en effet d’un microclimat avec un ensoleillement maximum.

Principaux faits historiques

  • 1793, le château est transformé en prison révolutionnaire, et échappe ainsi à la destruction ;
  • 1814, naissance de Joseph Louis Lambot, inventeur du ciment armé (exposition universelle de Paris 1855) ;
  • 1987, Montfort a enfin de l’eau en suffisance ! Il aura fallu 1 000 ans de persévérance, depuis la mise en place de la première fontaine du château, pour en arriver là.

Les saints liés à la commune

  • Saint Blaise, patron de Montfort-sur-Argens ;
  • Saint Isidore, patron des laboureurs ;
  • Saint Jean-Baptiste* ;
  • Saint Clair*.

*Ces deux derniers avaient leur oratoire à Montfort.

À voir

Le château des commandeurs
Situé au sommet de la colline de Ville vieille, avec la chapelle Saint Blaise. Il a appartenu aux Templiers, puis aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, puis à l’ordre de Malte. Le premier château datait du XII – XIIIe siècle.
Il a été détruit à la fin du XVIe siècle, il ne subsiste qu’une partie des sous-sols.

Reconstruit au XIe siècle puis transformé aux XVIe et XVIIIe siècles, les façades et les toitures du château sont classées (CL MH 15/06/1972), c’est aujourd’hui une propriété privée.

La croix de l’ordre des hospitaliers, au-dessus de la porte d’entrée, a remplacé celle de l’ordre du temple.

La façade principale est encadrée de deux tours carrées à contreforts (trois à l’origine) qui délimitaient la cour intérieure du château primitif. Cette cour sera couverte au siècle suivant de voûtes en berceau qui supportent les deux étages. Des fenêtres à meneaux ont remplacé les meurtrières.

Le toit possède quatre rangs de génoise, signe distinctif des demeures seigneuriales de Provence.

Mais aussi :

  • la vieille ville avec ses ruelles, les passages voûtés, les vestiges de remparts, les fontaines, a porte à herse du XIIIe siècle ;
  • la tour de l’horloge avec campanile et cloche datée de 1679 (CL MH 07/10/1981) ;
  • le prieuré notre dame de Spéluques, XIII – XVIIIe siècles, sanctuaire souterrain ;
  • le château de Robernier — haut et bas — avec pigeonniers.

Joseph Louis LAMBOT

Né à Montfort-sur-Argens le 22 mai 1814. Décédé à Brignoles le 2 août 1887. Il fit ses études à Paris chez son oncle le baron Lambot, aide de camp du Duc de Bourbon, prince de condé.

Il se consacre en 1841 à l’agriculture dans le domaine familial de Miraval. C’est ici qu’il travaille à la confection d’ouvrages en ciment et que l’on vit sa première barque en 1848 flotter sur l’étang de la propriété.

Père du ciment armé, son invention sera brevetée le 30 janvier 1855.

Octave VIGNE

Né le 14 avril 1867 à Montfort-sur-Argens (Var). Député du Var de 1902 à 1919. Décédé à Campagne-la-Marquise le 31 octobre 1945.

Après des études à Marseille, puis à Toulon, Octave Vigne s’installe à Montfort-sur-Argens comme viticulteur. Il s’intéresse vite à la chose publique et prend part à toutes les batailles politiques de l’arrondissement de Brignoles et du département du Var.

Il deviendra président de l’assemblée départementale en 1901.

Son activité parlementaire est essentiellement axée sur la défense des intérêts agricoles et particulièrement viticoles de sa circonscription. C’est ainsi qu’il intervient en 1905 dans le débat relatif au projet de loi concernant la répression de la fraude sur les vins et le régime des spiritueux pour s’élever contre le sucrage et le mouillage des vins, responsables à son avis de la crise viticole.

En février 1908, il crée la première cave vinicole du Var La Montfortaise. Sous son impulsion, le Var devient en 1914 le premier département français par le nombre de coopératives.

En 1909, il intervient pour demander au gouvernement de soutenir énergiquement les oléiculteurs par la protection
douanière, la lutte contre la fraude et l’octroi de primes.

L’école communale de Montfort-sur-Argens porte aujourd’hui son nom.

Divers

Vie économique :

  • dans le passé, l’olivier ;
  • aujourd’hui, les principaux secteurs d’activités sont la viticulture et l’artisanat.

Superficie et altitude :

  • 1192 hectares et 143 mètres d’altitude.

Cours d’eau :

  • l’Argens.

La population

Gentilé : les Montfortais.
Démographie : 1 489 habitants au 1er janvier 2022.

La variation du nombre d’habitants aux XIXe et XXe siècles et ses causes :

  • 960 habitants en 1808 ;
  • 776 habitants fin XIXe.

Durant le XIXe siècle, on retient deux épidémies de choléra, d’où le passage de 960 habitants au début du siècle à 776 en fin de siècle. Les deux guerres mondiales expliquent la diminution de la population entre la fin du XIXe et la fin du XXe siècle. Cependant, on note une régulière augmentation depuis 1985.

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Les festivités du territoire

Montfort tire son nom du latin Mons Fortis (colline fortifiée), l’ancienne cité des comtes de Provence, du XIIe siècle

Vieux village du moyen-Var, admirablement exposé dans un cadre de vieille Provence encore intacte, Montfort-sur-Argens se situe à 10 kms au nord de Brignoles, entre les Gorges du Verdon et le littoral.

Caractérisé par une vaste plaine au sol profond, orientée est-ouest et arrosée par l’Argens, elle est située dans la dépression la plus étendue formée par ce fleuve à l’intérieur des terres.

Une vallée caillouteuse rejoint au nord-est le territoire de Cotignac, alors qu’un massif formant un plateau et découpé par des ravinements accidentés occupe la partie nord-ouest.

Le climat très salubre, est tout particulièrement recommandé pour les enfants et tous ceux qui ont besoin d’une cure d’air, de repos et de détente. Montfort-sur-Argens bénéficie en effet d’un microclimat avec un ensoleillement maximum.

Principaux faits historiques

  • 1793, le château est transformé en prison révolutionnaire, et échappe ainsi à la destruction ;
  • 1814, naissance de Joseph Louis Lambot, inventeur du ciment armé (exposition universelle de Paris 1855) ;
  • 1987, Montfort a enfin de l’eau en suffisance ! Il aura fallu 1 000 ans de persévérance, depuis la mise en place de la première fontaine du château, pour en arriver là.

Les saints liés à la commune

  • Saint Blaise, patron de Montfort-sur-Argens ;
  • Saint Isidore, patron des laboureurs ;
  • Saint Jean-Baptiste* ;
  • Saint Clair*.

*Ces deux derniers avaient leur oratoire à Montfort.

À voir

Le château des commandeurs
Situé au sommet de la colline de Ville vieille, avec la chapelle Saint Blaise. Il a appartenu aux Templiers, puis aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, puis à l’ordre de Malte. Le premier château datait du XII – XIIIe siècle.
Il a été détruit à la fin du XVIe siècle, il ne subsiste qu’une partie des sous-sols.

Reconstruit au XIe siècle puis transformé aux XVIe et XVIIIe siècles, les façades et les toitures du château sont classées (CL MH 15/06/1972), c’est aujourd’hui une propriété privée.

La croix de l’ordre des hospitaliers, au-dessus de la porte d’entrée, a remplacé celle de l’ordre du temple.

La façade principale est encadrée de deux tours carrées à contreforts (trois à l’origine) qui délimitaient la cour intérieure du château primitif. Cette cour sera couverte au siècle suivant de voûtes en berceau qui supportent les deux étages. Des fenêtres à meneaux ont remplacé les meurtrières.

Le toit possède quatre rangs de génoise, signe distinctif des demeures seigneuriales de Provence.

Mais aussi :

  • la vieille ville avec ses ruelles, les passages voûtés, les vestiges de remparts, les fontaines, a porte à herse du XIIIe siècle ;
  • la tour de l’horloge avec campanile et cloche datée de 1679 (CL MH 07/10/1981) ;
  • le prieuré notre dame de Spéluques, XIII – XVIIIe siècles, sanctuaire souterrain ;
  • le château de Robernier — haut et bas — avec pigeonniers.

Joseph Louis LAMBOT

Né à Montfort-sur-Argens le 22 mai 1814. Décédé à Brignoles le 2 août 1887. Il fit ses études à Paris chez son oncle le baron Lambot, aide de camp du Duc de Bourbon, prince de condé.

Il se consacre en 1841 à l’agriculture dans le domaine familial de Miraval. C’est ici qu’il travaille à la confection d’ouvrages en ciment et que l’on vit sa première barque en 1848 flotter sur l’étang de la propriété.

Père du ciment armé, son invention sera brevetée le 30 janvier 1855.

Octave VIGNE

Né le 14 avril 1867 à Montfort-sur-Argens (Var). Député du Var de 1902 à 1919. Décédé à Campagne-la-Marquise le 31 octobre 1945.

Après des études à Marseille, puis à Toulon, Octave Vigne s’installe à Montfort-sur-Argens comme viticulteur. Il s’intéresse vite à la chose publique et prend part à toutes les batailles politiques de l’arrondissement de Brignoles et du département du Var.

Il deviendra président de l’assemblée départementale en 1901.

Son activité parlementaire est essentiellement axée sur la défense des intérêts agricoles et particulièrement viticoles de sa circonscription. C’est ainsi qu’il intervient en 1905 dans le débat relatif au projet de loi concernant la répression de la fraude sur les vins et le régime des spiritueux pour s’élever contre le sucrage et le mouillage des vins, responsables à son avis de la crise viticole.

En février 1908, il crée la première cave vinicole du Var La Montfortaise. Sous son impulsion, le Var devient en 1914 le premier département français par le nombre de coopératives.

En 1909, il intervient pour demander au gouvernement de soutenir énergiquement les oléiculteurs par la protection
douanière, la lutte contre la fraude et l’octroi de primes.

L’école communale de Montfort-sur-Argens porte aujourd’hui son nom.

Divers

Vie économique :

  • dans le passé, l’olivier ;
  • aujourd’hui, les principaux secteurs d’activités sont la viticulture et l’artisanat.

Superficie et altitude :

  • 1192 hectares et 143 mètres d’altitude.

Cours d’eau :

  • l’Argens.

La population

Gentilé : les Montfortais.
Démographie : 1 489 habitants au 1er janvier 2022.

La variation du nombre d’habitants aux XIXe et XXe siècles et ses causes :

  • 960 habitants en 1808 ;
  • 776 habitants fin XIXe.

Durant le XIXe siècle, on retient deux épidémies de choléra, d’où le passage de 960 habitants au début du siècle à 776 en fin de siècle. Les deux guerres mondiales expliquent la diminution de la population entre la fin du XIXe et la fin du XXe siècle. Cependant, on note une régulière augmentation depuis 1985.